4 oct. 2007

Les Canadiens de Montréal et les joueurs québécois


Je vous annonce que je ne suis pas un nationaliste enragé et que je sais que c'est un sujet épuisé en quelques sorte. Mais les Canadiens de Montréal ont en ce moment 5 Québécois dans leur alignement : Latendresse, Bégin, Brisebois, Dandenault et Bouillon. Aucun joueur de premier plan. Je me demande vraiment comment une équipe du Québec peut faire pour en arriver à ça? Il faut presque se forcer...

J'ai réfléchi et ma conclusion est la suivante et c'est le secret le mieux cacher de la LNH : Don Cherry travaille pour le CH! Et nous connaissons tous son affection pour les francophones! Mais non, c'est une une joke. Car à moins que je ne me trompe, il n'y en a pas tant que ça des québécois dans la LNH. Y en a-t-il moins qu'avant? Est-ce parce qu'à talent égal on y va pour un européen ou un joueur de partout ailleurs?

Je me suis promené un peu sur internet et je vous liste tout de même quelques joueurs qui semblent presque sous-exploités dans leur équipe et qui ne ferait sûrement pas si mal à Montréal. Je crois que nous aurions pu faire des avances à ces gars-là. Et je ne parle pas des superstars, juste des joueurs avec beaucoup de coeur au ventre et qui se donnerait probablement en ta!@#$%?. Il s'agit d'Eric Belanger, Ian Laperriere, Martin Lapointe et
Michel Ouellet.

Mais ce n'est pas pour demain... En bonus, un bon vidéo clip de notre ami Don :-)







2 commentaires:

Martin a dit...

Excellent site Habs Basher !!! Voir que j'ai un site "frère". Je reviendrai souvent.

Tym_Machine a dit...

Les journalistes francophones comme Bertrand Raymond du Journal de Montréal et Réjean Tremblay de La Presse se plaignent continuellement du fait français. Il n’y a pas assez de français ici, pas assez de québecois là bas, trop peu de joueurs francophones ici etc.

S’ils sont les premiers à déchirer leur linge sur la place publique à propos des frasques de Don Cherry et de d’autres journalistes soit disant anti-francophones, leur discours exagère franchement les faits et malgré des airs protecteurs d’une espèce soit disant en voie d’extinction, ils frôlent parfois le racisme dans leur propos.

Oui, oui, vous avez bien lu, le racisme….parlons plutôt pour être politiquement correct de discrimination linguistique.

Prenez par exemple cette affirmation dite par certains journalistes qui disent qu’actuellement le Canadien n’a pas d’attaquants québecois francophones, n’est-ce pas là un énoncé en soit discriminatoire?

N’est-ce pas du même accabit qu’un Don Cherry qui trouve que trop de joueurs européens et francophones portent la visière ce qui en fait des peureux? N’est-ce pas le même genre de discrimination employée par Trevor Linden dans le privé d’un vestiaire des Canucks de Vancouver lorsqu’il a demandé à la gang de francophones d’arrêter de se parler en français pour ne pas que les autres coéquipiers anglophones comprennent quelques années avant qu’il ne soit échangé au Canadien de Montréal?

Quelle première chose dirait-on au Canadien de Montréal si on allait chercher Vaclav Prospal? Quel premier souvenir aurait-on de lui? Poser la question c’est y répondre surtout lorsqu’on sait qu’il partagerait le vestiaire avec Patrice Brisebois.

Quand c’est nous qui insulte, ça ne fait jamais mal, quand on reçoit des claques, nous crions comme des cochons qu’on envoie à l’abattoir. Or comme disait l’ancien maire péquiste de la ville de Québec, Jean-Paul Lallier, lorsqu’on fait de la politique, c’est comme un match de boxe, on donne des coups mais on accepte aussi d’en recevoir.

Imaginez un seul instant qu’un journaliste de New York dise que les Jets (équipe de footbal de la NFL) n’ont pas assez de joueurs blancs sur leur ligne d’attaque? Ne se ferait-il pas traiter de raciste comme John Rocker le fut en 2000 lorsqu’il a déclaré à un magazine de sport qu’il ne voulait pas venir jouer à New York à cause des ghettos de noirs qui n’inspire pas la sécurité contrairement à disons, au Colorado ou au Minnessota?

Je sais lorsqu’on parle de la minorité, ce n’est jamais du racisme vicieux, au pire aller on dira qu’il s’agit de racisme défensif et protecteur de quelque chose de menacé. Justement, dans plusieurs états américains, les blancs sont devenus minoritaires, est-ce que le KKK a soudainement reçu la bénédiction de citer pour protéger la race blanche? Est-ce que soudainement le New York Times leur accordera une colonne pour s’exprimer publiquement sous prétexte que dans le Bronx et dans Brooklyn, être blanc et y rester est un peu comme chercher le trouble (je généralise, il y a des noirs très respectables dans ces quartiers, mais il serait hypocrite et ridicule de dire qu’il n’y a pas de gangsters dans ces quartiers, dans les années 50 c’était la mafia italienne maintenant c’est la communauté noire, à chaque temps ses moeurses.

Au Québec, de drôles de gens ont toujours le droit de dire de drôle de choses, il faudrait que ça puisse aller des deux bords sans problèmes, l’antagonisme attise l’antagonisme et je pense qu’on a d’autres bien plus énormes problèmes à régler au lieu de passer notre temps à ouvrir des boites de Pandore (cans of worms en anglais).