
"Je vais moins respecter mes adversaires, dit-il. J'étais trop craintif avant quand venait le temps de frapper un rival." Hum... Pris comme ça, c'est douteux. Si je jouais pour les Nordiques, euh les Bruins, ça me donnerait envie de l'affronter ce cher Guillaume maintenant irrespectueux. Est-ce quelqu'un dans l'organisation du CH peut prendre quelques minutes pour donner un "crash course" relations publiques aux joueurs. Je sais, il ne dit pas ça dans l'intention de manquer de respect envers les adversaires, mais faut faire attention. Car c'est sûr que vous allez être mal cité ou pris hors contexte un moment donné.
Premièrement, c'est pas nécessairement bon d'avouer ses craintes, mêmes passées, à frapper un adversaire. Ensuite, on risque toujours qu'un joueur québécois d'une autre équipe lise ce commentaire et s'en rappelle le moment venu. Imaginons Guillaume qui enligne Georges Laraque en se répétant 'Je ne crains rien, je ne crain rien, je peux frapper mon rival sans crainte'. Le voilà qui y va de ses 220 livres dans un plaqué raté et gênant. Faudrait pas que Georges ait la moindre impression que Guillaume ne l'a pas respecté en tant que rival.
Personnellement, je crois que la gestion des journalistes pour les joueurs devrait être géré un peu comme le temps de glace. Certains ont droit d'en avoir beaucoup, d'autres moins. Comme ça on évite de dire des niaiseries. Laissez Bob et Carbo qui s'en tirent bien, d'autant plus qu'ils adorent les journalistes, ça paraît.
14 sept. 2007
Belle déclaration de Guillaume Latendresse
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